Eugénie VERGIN

Eugénie Élise VERGIN dite Eugénie VERGIN

soprano français

(Lille, Nord, 21 mars 1854* – Vaucresson, Seine-et-Oise [auj. Hauts-de-Seine], 16 novembre 1941*)

Fille de Charles François Joseph VERGIN (Esplechin, Hainaut, Belgique, 30 septembre 1810 – Lille, 10 février 1869*), cabaretier [fils de Maximilien VERGIN, journalier], et de Marie Thérèse DEWAILLY (Blandain, Belgique, 17 avril 1813 – Paris 9e, 11 juin 1882*), mariés à Lille le 24 novembre 1836*.

Epouse à Paris 9e le 30 septembre 1886* Édouard COLONNE (1838–1910), chef d'orchestre.

Parents de Félix COLONNE (27 décembre 1888 –), et de Daniel Édouard Maurice Charles COLONNE (Pomponne, Seine-et-Marne, 23 juillet 1892* – Berck-sur-Mer, Pas-de-Calais, 03 décembre 1916*).

Elève au Conservatoire de Paris, elle y obtint des prix de solfège (3e médaille, 1873 ; 1re médaille, 1874), de chant (2e accessit, 1874 ; 1er accessit, 1875), d’opéra-comique (1er accessit, 1874 ; 1er prix, 1875), et d’opéra (1er prix, 1875). Elle a chanté successivement à l’Opéra (1876), à l’Opéra-Comique (1876), au Théâtre-Lyrique de la salle Ventadour [où elle a créé le 02 juillet 1878 le Capitaine Fracasse (Zerbine) d’Emile Pessard], aux Concerts Colonne [où elle a créé le 18 décembre 1878 le Tasse de Benjamin Godard, et où elle a chanté les premières de la Damnation de Faust ; Roméo et Juliette de Berlioz ; la 9e symphonie de Beethoven ; des œuvres de Haydn, Félicien David, etc.]. A partir de 1875, elle a été professeur de chant. Elle fut nommée officier d’Académie le 14 janvier 1890, officier de l’Instruction publique le 22 janvier 1898, et chevalier de la Légion d’honneur le 03 février 1929.

En 1882, elle habitait 155 rue du Faubourg-Poissonnière à Paris 9e ; en 1916, rue du Corps-de-garde à Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais) ; en 1929, villa Berlioz à Vaucresson, où elle est décédée en 1941 à quatre-vingt-sept ans.