Auguste Jacques Étienne PESCHARD

Auguste Jacques Etienne Peschard (photo de Charles Chambon dit Charles) [musée Carnavalet]

Auguste Jacques Étienne PESCHARD

ténor français

(Loué, Sarthe, 26 décembre 1834* – Bordeaux, 1re section, Gironde, 06 septembre 1898*)

Fils de Jacques René PESCHARD (Loué, 31 décembre 1801 – Paris 18e, 30 novembre 1873), horloger, et de Jeanne Marie DRIVON (Lyon, Rhône, 22 novembre 1811 – Cérons, Gironde, 16 mai 1888), mariés à Lyon le 22 mars 1834.

Epouse 1. Paris 9e le 07 février 1861* Marie Blanche RENOULEAU, cantatrice sous le nom de Madame PESCHARD (1845–1887).

Epouse 2. à Paris 18e le 09 mai 1894* Suzanne Marie Catherine PIFFARD (Bordeaux, 3e section, 28 juillet 1861* –), remariée à Bordeaux le 21 janvier 1922 avec Pierre Joseph Charles MARTIN ; fille de François Julien PIFFARD (Nantes, Loire-Inférieure [auj. Loire-Atlantique], 12 août 1837 – Bordeaux, 2e section, 24 janvier 1873), commis négociant.

Elève de Revial au Conservatoire de Paris, il y obtint en 1858 un second prix de chant, en 1859 un premier prix de chant et un second prix d’opéra, et en 1860, un premier prix d’opéra. La même année, il débuta au Théâtre-Lyrique du boulevard du Temple le 17 décembre 1860 en créant les Pêcheurs de Catane (Fernand) d’Aimé Maillart. Engagé à l’Opéra de Paris, il y débuta en septembre 1862 dans le Comte Ory (le comte Ory) et y resta jusqu’au 01 juillet 1863. Il a ensuite chanté à Bordeaux (1864-1865) ; à Lyon (1868) ; à Bordeaux (1869) ; à la Monnaie de Bruxelles (1870-1872), où il a créé le 14 mars 1870 les Roussalkas (Ivan) de la baronne de Maistre, le 29 avril 1870 le Florentin d’Emile Pichoz, et où une grave maladie le forçant à garder le lit le fit remplacer pour la première de Lohengrin le 22 mars 1870 ; à nouveau à Bordeaux (1873) ; puis à Paris (1874 et années suivantes). Il fut un ténor à grande et belle voix. Lors de son décès, il était professeur au Conservatoire de Bordeaux. Sa première femme fit une carrière très remarquée dans l’opérette.

En 1861, il habitait 55 chaussée Clignancourt à Paris 18e ; en 1894, 39 rue de Clignancourt à Paris 18e. Il est décédé en 1898 à soixante-trois ans, en son domicile, 205 rue Fondaudège à Bordeaux.