Antoine GRILLON
Antoine Ferdinand GRILLON dit Antoine GRILLON
baryton français
(quartier Saint-Paul, Besançon, Doubs, 29 août 1825* – 1902)
Fils de Jean Antoine GRILLON (Toulouse, Haute-Garonne, 1797 –), musicien au 4e Régiment de ligne, et de Jeanne Pierre CORNE (Serre-les-Sapins, Doubs, 1807 –).
Au Conservatoire de Paris, il obtint un second prix de chant en 1850. Il a chanté au Théâtre de Strasbourg, puis au Théâtre-Lyrique de 1856 à 1866, au Théâtre-Lyrique de l’Athénée en 1869-1870, à Montevideo de 1874 à 1880, à Lyon de 1882 à 1901. A partir de 1881, il fut professeur à l’Ecole de musique de Lyon. En 1886, âgé de 60 ans, avec 28 ans de théâtre, il obtint une pension de 400 francs de la Société des artistes.
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Sa carrière au Théâtre-Lyrique
Il y a débuté le 08 mai 1856 dans Si j’étais roi ! (Moussoul).
Il y a créé le 19 septembre 1856 les Dragons de Villars (Bellamy) d’Aimé Maillart ; le 26 mai 1857 les Nuits d’Espagne (Franck Owen) de Théophile Semet ; le 30 décembre 1857 la Demoiselle d’honneur (De Pardaillan) de Théophile Semet ; le 08 mars 1861 les Deux cadis (Hassan) de Théodore Ymbert ; le 08 mai 1861 Au travers du mur (Pascal) du prince Poniatowski ; le 19 novembre 1861 la Nuit aux gondoles de Prosper Pascal ; le 06 décembre 1861 la Tyrolienne de Charles Théodore Leblicq.
Il y a participé à la première le 27 février 1857 d’Obéron (Shérasmin) de Weber [version française de Nuitter, Beaumont et Chazot]. |
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Le Théâtre-Lyrique a repris jeudi dernier Si j’étais roi !, une des meilleures partitions d’Adolphe Adam. […] Quant à Grillon (le baryton), il possède une excellente voix, une physionomie heureuse, un jeu plein d’intelligence, aussi son succès a-t-il été des plus francs. (J. Lovy, le Ménestrel, 11 mai 1856)
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